Le dernier germe
Le dernier germe
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Le désert gitan s’étendait à injustice de constatée, une mer de sables mouvantes marqué par la lumière supposée du soleil. L’archéologue avançait mollement, ses pas s’enfonçant dans le sable brûlant. Son équipe fouillait un site ancienne avec lequel les ruines racontaient l’histoire d’une civilisation oubliée. Ils cherchaient des fragments du passé, mais ce qu’il découvrit ce jour-là dépassa tout ce qu’il avait imaginé. En fouillant par-dessous une dalle brisée, il mit au clarté quoi que ce soit d’une beauté troublante : un sablier intact, aux parois de cristal si fines qu’il semblait prêt à diminuer au moindre contact. Pourtant, son sable restait figé, notamment en attente d’un mouvement. La voyance par téléphone en privé aurait cependant pu lui avoir pour résultat une excuse scientifique, mais frimousse à cet artefact, il savait qu’il venait d'animer des attributs d’ancien. Il prit l’objet légèrement entre ses clavier, empruntant la voie de les gravures qui ornaient son séparation d’or vieilli. Les idéogrammes étaient inconnus, mais leur message semblait intelligent : ce sablier n’était pas un dégagé instrument de rythmique du temps. Il renfermait une signification insaisissable, un présent oublié. Son feeling d’archéologue lui murmurait qu’il devait l’étudier prudemment, mais une attraction inexplicable s’emparait de lui. La voyance par téléphone privé, qu’il considérait jusque-là comme une pratique croyant et distante, semblait sans délai définir un écho réel dans cet ballon très ancien. De renouveau à son campement, il déposa le sablier sur une table d’étude. L’envie de le imiter était endurci. Sa main trembla mollement lorsqu’il le bascula, laissant le sable s’écouler lentement… à rebours. Au repère de tomber vers le bas, les grains remontaient, défiant toute discernement corporelle. Le périodes semblait reculer, se rétracter marqué par ses yeux incrédules. La voyance par téléphone en privé permettait d’obtenir des explications sur le futur, mais ce qu’il voyait ici n’était pas une commode prédiction : c’était un fragment de l'avenir qui se matérialisait censées lui. Une brève image s’imposa à lui : une lignes dans le désert, une tempête de sable qui engloutissait tout, une voix lointaine qui murmurait un souvenance. Puis, la pics s’effaça aussi vite qu’elle était venue. Il baissa les yeux mesure le sablier. Son sable avait diminué imperceptiblement. Chaque usage semblait le vider un doigt plus. Mais combien de fois pouvait-il être retourné avant que son dernier grain ne tombe ?
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